Ce n’est la fin des « quota » mais cela en prend le chemin. Comme en football, si la Qatar veut gagner son prochain challenge sur le tourisme, il doit pouvoir recruter librement.
Le patronat qatari écouté
La Chambre de commerce et d’industrie du Qatar a récemment communiqué sur la possibilité pour les entreprises qataries d’embaucher plus librement les travailleurs dont elles ont besoin.
Jusqu’à aujourd’hui, un contrôle très serré par l’état qatari imposait aux dirigeants d’entreprises de respecter des quotas par nationalité sans trop se préoccuper des compétences des travailleurs. Or les patrons qataris préparent la diversification de l’économie pour la rendre indépendante des hydrocarbures et ils ont besoin de recruter sans en référer en permanence à des fonctionnaires qui deviennent des véritables goulots d’étranglements.
L’économie qatarie doit conduire de front, la mise à jour des infrastructures du pays, la préparation de la Coupe du Monde de football 2022 et préparer le « coup d’après » un renforcement « colossal » du tourisme. Mais le Qatar n’attendra pas 2022 pour augmenter l’arrivée des touristes dans son pays.
La Banque du développement du Qatar (QDB) et le Qatar Tourism Authority (QTA) ont ce lundi premier décembre 2014, annoncé la signature de quatre accords de parrainage pour quatre nouveaux projets de démarrage dans le tourisme au Qatar. Or les besoins en personnels qualifiés pour ce secteur se feront bientôt ressentir. Le vivier naturel que nous avons à plusieurs reprises signalé est le Maghreb puisque les relations avec l’Egypte sont loin d’être revenues à la normale. Ces pays du nord de l’Afrique ont tout intérêt à préparer ce recrutement important notamment en favorisant l’apprentissage de l’anglais.
Au football le Qatar vient de se faire remarquer en gagnant « the 22nd Gulf Cup » grâce à un entraineur algérien. Pour gagner son matche sur le « tourisme » le Qatar aura besoin de l’ensemble du Maghreb et sans doute aussi d’autres pays arabes.