En huis clos pendant deux jours, le sommet de la Francophonie verra cette année le départ du Secrétaire général Abdou Diouf. Hollande préside la délégation française. Le Qatar une fois encore est présent avec une forte délégation.
Femmes et jeunes, vecteurs de paix, acteurs de développement
C’est le thème de cette année avec en plus un important évènement, le départ du Secrétaire général Abdou Diouf. En huis clos pendant deux jours, 29 et 30 novembre 2014 le XV sommet se tient à Dakar.
Trois points forts :
1 – Dans le cadre de son programme en faveur de l’égalité femme-homme, l’OIF a contribué à la réalisation du film « Le Docteur Mukwege : au cœur de la violence des hommes » (2014) par Thierry Michel.
2 – Lancement du partenariat entre l’UEMOA et l’OIF dans le domaine de l’énergie. Agir concrètement pour développement durable
3 – Mise en place de la plateforme des réseaux francophones dédiés à la jeunesse. Echanges d’informations et expertises et favoriser l’accès des jeunes aux opportunités offertes dans l’espace francophone.
Hollande préside la délégation française. Le Qatar une fois encore est présent en nombre.
Un grand absent au sommet de la Francophonie, l’économie
Le media RFI donnait la parole avant le sommet à Jacques Attali, qui au mois d’Août avait produit un rapport sur la Francophonie et la possibilité qu’elle puisse engendrer, pour peu qu’elle y croit, à un million d’emplois.
Intervenant ce soir sur France24, Attali disait que les français ne considèrent pas assez le potentiel notamment d’enseigner le français ou de faire des affaires en français. Les chinois ou les japonais qui souhaitent commercer en Afrique eux ont compris qu’il fallait apprendre le français pour travailler dans ces pays.
Finalement le XV sommet oublie l’essentiel et se perd dans l’accessoire. On constate une fois encore que le grand absent de ce sommet est l’économie.
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