Les ministres du Travail des pays du Golfe et d’Asie se réunissent pour deux jours au Koweït pour envisager une évolution du droit de travail des migrants. C’est la 3e réunion de ce type, mais cette fois-ci, les organisations non gouvernementales n’ont pas été invitées. Tout en regrettant cette absence elles lancent un appel à une évolution rapide et consistante des droits des travailleurs.
Les pays du Golfe peinent à donner des droits aux travailleurs migrants sur leurs territoires
Les ministres du travail des pays du Golfe et d’Asie arriveront- ils à un accord pour faire évoluer les droits du travail des migrants présents dans les pays du Golfe, rien n’est moins certain. Ils se réunissent depuis ce matin au Koweït pour envisager une évolution du droit de travail des migrants et en premier lieu celui qui concerne les employés de maison.
Ces travailleurs aujourd’hui encore n’ont aucune loi qui s’applique à eux. Certaines études montrent que les employeurs, habitants du Golfe, considèrent à peine mieux ces travailleurs que leurs anciens esclaves. N’oublions pas que dans certains pays du Golfe comme l’Arabie saoudite ou le Qatar l’esclavage a été aboli dans la douleur dans les années 50. Le système du Kafala est un reste de cette époque puisque le sponsor à quasiment tous les droits sur les travailleurs. Le personnel de maison qui s’insurge contre les mauvais traitements peut se retrouver rapidement en prison où il peut rester des années en attente d’un jugement.
Les organisations non gouvernementales n’ont pas été invitées pour cette 3e rencontre sur ce sujet. Tout en regrettant cette absence elles lancent un appel à une évolution rapide et consistante des droits des travailleurs.