Lorsqu’on aime on ne compte pas, c’est le cas de Richard Attias quand il parle du sport au Qatar.
La réunionite qatarie est-elle suffisante pour son portefeuille et son image ?
Il y a une maladie qui frappe le Qatar, elle s’appelle la « réunionite ». Il y a désormais peu de sujets sur lesquelles le Qatar n’organise pas une réunion, un forum ou autre évènement.
Un article du media « Francsjeux.com » rapporte un échange avec Richard Attias organisateur de la 3e édition des Doha Goals. A la question « Le Qatar cherche à s’imposer depuis plusieurs années comme une terre de sport. D’où lui vient cette motivation? » Il répond : « Elle n’est pas artificielle ou seulement stratégique. La famille dirigeante est réellement animée d’une passion pour le sport. Le sport est l’ADN de ce pays. »
Lorsqu’on aime on ne compte pas, c’est le cas de Richard Attias quand il parle du sport au Qatar. Dire que le sport est l’ADN du Qatar nous semble un tantinet exagéré. Dans les jeunes populations qataries comme dans la plupart des pays « riches » on est loin d’aimer le sport au point de le pratiquer. L’objet n’étant pas une polémique aujourd’hui on ne poussera pas plus loin.
Le Qatar a fait du sport un de ces piliers économiques pour diversifier ses revenus, on ne peut que comprendre cette volonté et prudence de vouloir organiser son futur. Le sport joue un rôle important sur l’image que véhicule le Qatar. Si on le pratique correctement le sport vous permet d’atteindre des sommets internationaux qui vous ouvrent la planète entière. Pourtant l’image du Qatar se dégrade sérieusement pour de nombreuses raisons dont une qui nous semble essentielle, entre le discours et les faits la distance est enorme. Il y a une expression de Jean Giraudoux qui prend tout son sens, « Le sport consiste à déléguer au corps quelques-unes des vertus les plus fortes de l’âme. »