Les grandes écoles françaises confondent administrer un pays et faire de la politique. François Hollande président de la République Française, un rejeton de ces grandes écoles sera cocufié par le système actuel de l’entreprise. Aujourd’hui le partage des richesses produit tant d’inégalités qu’il faut s’attendre à une radicalisation de l’ensemble de la société. Si rien n’est entrepris rapidement la démocratie même peut en danger.
Quelle France voulons-nous demain ?
Jeudi 6 novembre 2014 sur TF1, François Hollande va essayer de nous convaincre qu’il conduit la France à bon port. Le point clé de cette émission, qui sera suivi par plusieurs millions de français, animée par des journalistes de renoms et quatre français « ordinaires », portera sur l’entreprise, l’emploi et la répartition des richesses en France.
Hollande fait volontairement un mauvais calcul sur l’entreprise car il applique la vision des grandes écoles françaises qui confondent administrer un pays et faire de la politique. François Hollande président de la République Française, un rejeton de ces grandes écoles sera cocufié par le système actuel de l’entreprise, car elle est conçue par ceux qui la dirigent comme un moyen uniquement d’engranger des revenus ou des biens pour les dirigeants et l’entité entreprise. L’entreprise de demain va créer des millions d’emplois mais va en détruire plus encore, le solde sera négatif et le chômage va s’amplifier. Le partage des richesses sur sa forme actuelle, produit tant d’inégalités qu’il faut s’attendre à une radicalisation de l’ensemble de la société. Si rien n’est entrepris rapidement la démocratie même peut en danger.
La solution existe mais il faut avoir du courage politique
Le 13 octobre 1906 au terme d’un long débat consacré aux « rapports devant exister entre les organisations économiques et politiques du prolétariat ». Le Congrès de la CGT adoptait un texte prémonitoire « La CGT groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat…
Ces « anciens » décrivaient le futur système économique où la création et le partage des responsabilités et des richesses ne passe plus par le système de l’entreprise. C’est un nouveau type de société où forcement le caractère collectif et la démocratie ont un autre sens.
La démocratie a laissé atomiser la société et chacun se retrouve seul, fragile, croyant de moins en moins à l’avenir de la France. En détricotant le pacte républicain qui nous liait, on va vers l’aventure. La démocratie n’est même plus garante d’une répartition équitable des richesses et cela va empirer. Les corps intermédiaires, syndicats et partis politiques, n’assumant plus leur rôle, la révolte s’organise dans les entrailles de la France. Elle viendra assurément, ainsi va l’histoire de France.