Chacun porte son ennemi dans son propre sein.
Tant qu’il n’existait pas, le Qatar, on ne parlait pas de lui.
Après dix-huit mois d’observation de ce petit pays du Golfe arabique je ne me lasse pas de commenter ses faits et gestes. Essayer de connaître un pays, c’est observer « ce qu’il est » plus que ce qu’il devrait être. Apprécier un pays c’est vouloir lui restituer un « retour » sur l’image qu’il véhicule. Desprogres humoriste français, maître de l’absurde, aurait pu dire en parlant du Qatar, tant qu’il n’existait pas, le Qatar, on ne parlait pas de lui.
Le Qatar existe, il veut sa part et sa place dans la communauté internationale et comme tout nouvel arrivant il oublie une règle élémentaire de chimie, quand deux corps chimiques se combinent, tous deux subissent une altération.
Certes, il peut y avoir du Qatar bashing, de la jalousie voire du racisme mais croire que le Qatar est le seul pays au monde à vivre ces moments, c’est un tantinet exagéré. Il faut aussi que les dirigeants de ce pays s’interrogent car « chacun porte son ennemi dans son propre sein ».