Réussite qatarie et française, le prix de l’Arc de Triomphe attire un milliard de téléspectateurs. Trêve, la jument montée par Thierry Jarnet réalise un doublé d’une facilité déconcertante. Le sport une arme médiatique que le Qatar utilise mais qui n’est pas suffisante en France, que devient le haras Victot et son personnel après le rachat par le qatari Cheick Abdullah Bin Al Thani ?
Les chevaux entre tradition et business
L’immense fête du Prix de l’Arc de Triomphe vient de se terminer à l’hippodrome de Longchamp. France Galop, parrainé par le Qatar Racing and l’Equestrian Club, l’Arc, ont fait les choses en grand. Même sur les Champs Élysées on ne pouvait ignorer cet évènement tant il y avait des banderoles partout. Trêve, la jument montée par Thierry Jarnet réalise un doublé d’une facilité déconcertante.
Réussite qatarie et française, le prix Qatar l’Arc de Triomphe attire un milliard de téléspectateurs. Le sport une arme médiatique que le Qatar utilise mais qui n’est pas suffisant en France pour redorer son image. Après le football, les chevaux représentent une véritable industrie pour les qataris. Au Qatar, comme dans les pays du Golfe, la tradition équestre est séculaire. Pourtant aujourd’hui on a du mal à faire la part des choses entre la tradition et le business, les sommes en jeu sont considérables. Les deux noms que les français ont l’habitude de voir sont celui de Cheikh Joaan Bin Hamad Al Thani frère de l’émir du Qatar possesseur de plusieurs de chevaux prestigieux dont la jument Trève, et Cheick Abdullah Bin Al Thani éleveur de chevaux qui récemment a acheté le haras du Victot.
Opportunité pour la France, cela reste à voir ?
Al-thani-met-m6-en-difficulte qui a défrayé la chronique sur l’achat du haras de Victot, par une mise en scène qui montrerait une négociation où le vendeur français « acculé » baissait le prix fortement n’a pas mis en valeur finalement le Cheick Abdullah Bin Al Thani. Six mois plus tard on peut s’interroger sur le devenir du haras de Victot un des plus beaux joyaux du pays d’Auge. A ce jour aucune communication publique sur le projet n’est disponible. On peut aussi s’interroger sur le devenir de Roland Monnier le directeur de cet établissement, à soixante-dix ans a-t-il réussi à conclure un accord pour son départ avec Cheick Abdullah Bin Al Thani ?
Photo extraite de Leblogfrancegalop