Après les critiques sur la Coupe du monde de football qui continuent, un autre sujet tout aussi brulant voit le jour, le financement par le Qatar des djihadistes. Tant qu’il pourra se promener à Paris sans être hué, l’émir du Qatar se dit, « les chiens aboient et la caravane passe. »
Du Qatar bashing à l’accusation, le pas vient d’être franchi
Les coups portés contre le Qatar ne cessent de pleuvoir. Si jusqu’à maintenant les accusations ciblaient pour l’essentiel les droits de l’homme et les conditions de travail, sujets sur lesquels le Qatar a réussi à gagner un peu de temps. Un sujet d’actualité, le financement du djihadisme, allant jusqu’au terrorisme, rempli de plus en plus de pages des médias, les attaques ciblant clairement le Qatar.
Simon Heffer, qui est un chroniqueur du Daily Mail et ancien rédacteur adjoint den chef du The Spectator, s’exprime dans ce média pour faire une liste impressionnante des « accusations » délivrées à l’encontre du Qatar. Tout cela fini par être troublant et inquiétant car du Qatar bashing on vient de passer allégrement à l’accusation et aux demandes de sanctions. Il ne s’agit plus seulement d’israéliens et l’avenir du Qatar ne tient qu’au « fil américain ». Que se passera- t-il demain si l’opinion publique internationale exerçait une pression sur les Etats Unis d’Amérique pour qu’ils arrêtent de soutenir le Qatar ? Une expression française résume bien la situation qu’il s’en suivrait « les chiens seraient lâchés. »
Au-delà du discours de l’émir Tamim qui assure que le Qatar ne soutient pas le terrorisme, il devient urgent que ce pays devienne un bon élève de la lutte contre le financement du djihadisme faute de quoi le « fil américain » pourrait ne pas résister très longtemps. L’émir Tamim à un bon thermomètre de son image et celle de son pays. Il est probable qu’il assiste au prix de l’arc de Triomphe et ce soir au match du PSG contre Monaco. Tant qu’il pourra se promener à Paris sans être hué, l’émir du Qatar pourra se dire, « les chiens aboient et la caravane passe. »
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