Lorsqu’on voit l’avancée de l’OEI (Organisation de l’Etat Islamique) en Syrie à la frontière turque et vers Bagdad, on peut s’interroger sur la capacité des américains à conduire la guerre contre cette organisation terroriste. A moins que cela fasse partie d’un plan…
La stratégie américaine contre l’OEI pose question
Les djihadistes continuent à avancer à la frontière entre la Syrie et la Turquie, ils sont aux portes de Kobané. Comment est-il possible qu’une coalition aussi puissante et comprenant les USA, laisse une petite armée de quelques milliers d’hommes s’installer sur de nouveaux territoires. Lorsqu’on voit l’avancée de l’OEI (Organisation de l’Etat Islamique) en Syrie à la frontière turque on peut s’interroger sur la capacité des américains à conduire la guerre contre cette organisation terroriste. A moins que cela fasse partie d’un plan… celui de regrouper les kurdes sur un seul territoire.
Obama et son équipe continuent à ne pas mettre, en face de l’OEI, les moyens pour l’abattre. On comprend mieux aujourd’hui son discours lorsqu’il annonce que ce conflit va durer de nombreuses années. S’il laisse l’Organisation de l’Etat Islamique s’installer parmi les populations abandonnées par la coalition, non seulement il y aura de nombreux morts mais en plus il deviendra extrêmement difficile de les déloger avec des avions et des drones.
Plus que jamais la position américaine est ambiguë et porte préjudice à l’arrêt du recrutement de nouveaux djihadistes par l’OEI. Ceux-ci voyant que cette organisation terroriste tient tête aux américains et à la coalition, ils sont confortés dans leur désir de combattre à leur côtés. Lorsque l’on fait les choses à moitié cela se passe toujours très mal et pourtant sur ce sujet les américains ont une douloureuse expérience.