Soixante pour cent des travailleurs résidents au Qatar se disent satisfaits de l’augmentation des offres d’emplois, une positive attitude, mais qui ne devrait pas durer. Un sponsor qui ne veut lâcher son salarié fini toujours par avoir raison donc les opportunités vous passent sous le nez.
Les lois du Qatar empêchent les travailleurs de profiter des opportunités
Tant que les lois sur le droit du travail ne sont pas modifiées, un migrant qui veut changer d’employeur doit avoir l’accord du sponsor qui le gouverne. Si celui-ci refuse et ne vient plus travailler, il se met en situation telle qu’il peut se retrouver dans le meilleur des cas renvoyé chez lui mais dans certains cas directement à la case prison. C’est ce qui est arrivé au jeune indien Harjit Singh qui est décédé malheureusement en prison dans des circonstances suspectes.
Or un journal local, Doha News nous fait part d’une enquête de satisfaction des travailleurs résidents au Qatar. Celle-ci indique que 60 % des travailleurs de ce pays se disent satisfaits de l’augmentation des offres d’emplois, une positive attitude, mais qui ne devrait pas durer. Un sponsor qui ne veut lâcher son salarié fini toujours par avoir raison donc les opportunités vous passent sous le nez.
L’enquête publiée signale aussi l’emballement de l’inflation qui touche à l’épargne que les expatriés font lorsqu’ils travaillent à l’étranger. Pour ne pas être trop déçus prenez contact avant de partir dans ce pays avec quelqu’un qui y a séjourné afin d’en connaitre toutes les facettes, car une fois le contrat signé vous ne partez pas du pays à votre guise. Le système du Kafala est toujours en vigueur et pour quelques temps, cela veut dire que vous dépendez entièrement de votre sponsor, si celui-ci ne vous délivre pas le « sésame » de sortie vous pouvez rester longtemps dans ce pays.