Le gouvernement qatari vient de commettre une erreur grossière dont il ne maitrise pas les conséquences. En supprimant le peu d’expression « libre » des médias et réseaux sociaux, il invite journalistes, touristes, sportifs et travailleurs à passer leur chemin.
Se rendre au Qatar avec la nouvelle loi sur la cybercriminalité c’est se jeter dans la gueule du loup
En supprimant le peu de liberté qu’il restait au Qatar, non seulement ce pays sombre dans les ténèbres mais il invite journalistes, touristes, sportifs et travailleurs à passer leur chemin. L’émir Tamim en acceptant la loi liberticide sur la cybercriminalité qui supprime en réalité tout droit d’expression sur le sol du Qatar est en contradiction absolue avec les propos qu’il tenait ces jours ci en Allemagne devant Angela Merkel.
Déjà le droit du travail du Qatar n’est pas équilibré, le travailleur est complètement sous la dépendance de son sponsor et aucune réforme à ce jour n’est en place pour le modifier. Mais avec cette nouvelle loi, ce travailleur ne pourra même pas esquisser une revendication pour améliorer sont sort car il risque de porter atteinte à l’« ordre général » ou aux « valeurs sociales » du Qatar.
Une alerte vient d’être lancée par Amnesty International concernant cette loi, le gouvernement qatari vient de commettre une erreur grossière dont il ne maitrise pas les conséquences. A partir d’aujourd’hui se rendre au Qatar avec la nouvelle loi sur la cybercriminalité c’est se jeter dans la gueule du loup.