Un qatari qui veut créer sa société ou travailler dans le secteur privé dispose d’un outil pour l’aider dans son projet, Bedaya Center au Qatar. Le travail au Qatar reste encore pour l’instant un secteur où on peut s’épanouir quand on est un jeune qatari.
Fortifier le projet pour diminuer l’échec
Lorsqu’en septembre 2011 Qatar Development Bank et Silatech créent Bedaya Center au Qatar ils définissent deux priorités, aider les jeunes qataris qui portent un projet de création d’entreprise ou les aider à s’insérer dans le secteur privé du pays. Il existe plusieurs organismes ou initiatives de ce type au Qatar mais au Bedaya Center on retrouve tous les outils possibles au même endroit. Le centre est dirigé par Abdulaziz Nasser Al-Khalifa – Chairman of Bedaya Center, responsabilité qu’il partage avec une équipe efficace.
Deux constats ont conduit Qatar Development Bank et Silatech à mettre en place cette opportunité. Le premier, la création d’entreprise et le secteur privé n’attirent pas assez de qataris et encore moins de jeunes. Le second, de nombreux projets n’aboutissent pas par manque de préparation du projet. En partant de ces constats Bedaya Center offre la possibilité de mieux se connaître, de s’informer sur le secteur privé et de fortifier son projet pour diminuer l’échec.
Le Qatar étant un petit état, chaque échec est amplifié et diminue le nombre de candidats potentiels qui visent le secteur privé. A cela il faut ajouter un véritable engouement de la part des qataris pour les emplois dans le secteur public d’état et de collectivités ou organismes territoriaux. La tâche de Bedaya Center s’avère complexe mais les premiers résultats tendent à prouver une certaine efficacité.
Le media Thepeninsulaqatarsignale un évènement qui concerne le travail de Bedaya Center pour aider des jeunes talents qui développent la cuisine locale du Qatar et le secteur alimentaire dans ce pays. Un article qui illustre le travail effectué par cet organisme qui doit aussi permettre aux jeunes qataris ayant fait des études de trouver une place dans la société afin d’exprimer leurs potentiels. Au moment où le Qatar stagne en matière de démocratie et d’expression publique et qu’il vient de décider de museler les réseaux sociaux et la liberté de la presse, le travail reste encore une possibilité pour les jeunes qataris de s’épanouir.