Elles sont mariées de force, violées, torturées, vendues comme esclaves ou assassinées dans une indifférence inacceptable. Premières victimes de tous les belligérants dans le conflit syrien, lorsqu’elles survivent elles sont détruites moralement et physiquement. Il faudra des générations avant que la peur disparaisse.
Des crimes qui montrent la bassesse de l’être humain
Le Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH) publiait il y a un peu plus d’un an un rapport accablant sur le sort réservé aux femmes et filles syriennes. Ces crimes se passent dans le silence le plus total que ce soit de la part de l’Etat syrien, des pays voisins et des institutions internationales.
Elles sont mariées de force, violées, torturées, vendues comme esclaves ou assassinées dans une indifférence inacceptable. Premières victimes de tous les belligérants dans le conflit syrien, lorsqu’elles survivent elles sont détruites moralement et physiquement. Il faudra des générations avant que la peur disparaisse.
Le journal Le Monde titrait il y a quelques mois « Le viol, arme de destruction massive en Syrie » Un crime absent des discussions de Genève alors qu’il obsède les Syriens et hante des dizaines de milliers de survivantes. Pour le media « Terrafemina » « Un rapport d’une ONG américaine alerte sur le niveau terrifiant de la violence sexuelle dans le pays. Le viol serait devenu emblématique de cette guerre, et serait la première cause invoquée par les femmes réfugiées dans les pays voisins. »
Pourquoi ce silence, les femmes syriennes sont violées, torturées assassinées, les grands dirigeants du monde le savent mais ce n’est pas leur priorité.