Les retards de paiements sont tels que de plus en plus d’entreprises ferment. A cela s’ajoute des marges très faibles, une réglementation en constante évolution et une justice où tout est possible.
L’eldorado qatari de la construction est réservé au téméraires
Un journal qatari le Gulf Times fait part cette semaine des difficultés rencontrés par des entreprises moyennes de 200 à 400 salariés qui pour diverses raisons comme les délais de paiements ou des marges très faibles préfèrent liquider leur activité avant de boire le bouillon. Si elles arrivent bien souvent à faire reprendre leur personnel quelques fois celui-ci se retrouve dans une situation dramatique n’ayant plus de travail mais ne pouvant travailler ailleurs au Qatar à cause de la réglementation du travail.
La réglementation de la construction en constante évolution complique un peu plus la tâche car la justice qatarie a du mal à suivre. Si vous n’avez pas des contacts très haut placés votre chantier risque de prendre des mois de retard à cause de l’administration et de la justice en cas de recours.
Or, même une entreprise de taille internationale comme OHL cotée en bourse à Londres vient de se faire Le-scandale-de-sidra-medical-and-research-center/ du site de construction Sidra Medical Center parce qu’elle n’avait pas respecté les délais de livraison.
Cette ambiance est nuisible au moment où le Qatar doit faire face à l’avancement de nombreux projets d’infrastructures et aussi des constructions en vue de la Coupe du Monde de football 2022. Son voisinage proche comme les Emirats Arabes Unis ont aussi bon nombre de projets en cours et souvent se trouvent en concurrence sur le personnel qualifié en matière de construction.
Il est donc prudent de bien ficeler son projet au Qatar si votre entreprise est sélectionnée pour un projet, en y intégrant les délais inhérent au pays et une trésorerie à toute épreuve.