Un pied dans la tradition qatarie et l’autre dans un monde plus libéral. Le choc des générations est en marche au Qatar.
Une préoccupation forte des seniors qataris
Les trentenaires qataris font tourner le pays, les seniors réfléchissent à guider les plus jeunes pour que la tradition qatarie « ciment du pays » continue.
Au moment du Ramadan il y a des opportunités offertes aux seniors pour rétablir un dialogue plus constructif avec les jeunes de moins de 25 ans. L’article du journal Peninsula rapporté par le media « Qatar day » illustre le choc de générations qui est en marche. Les jeunes qataris se préoccupent plus de leur vie virtuelle que celle terrestre. Du coup des éléments clé pour le Qatar comme le mariage et la procréation prennent du retard.
L’intervention de la famille et belle famille dans les relations conjugales, le coût du mariage et du paraître, le manque de maturité, la découverte de la sexualité au moment du mariage et bien d’autres facteurs compliquent la vie des jeunes couples qataris qui divorcent dans des proportions importantes. Cet échec rend les jeunes beaucoup plus prudents pour un deuxième mariage qui de plus en plus se fera avec quelqu’un d’étranger au Qatar, mais en général appartenant au monde arabe et sunnite.
Certains qataris comme d’autres parents dans le monde pensent que leurs enfants souhaitent échapper au monde dans lequel ils vivent. Que nenni ! Le monde de demain aura une dose de virtuel importante or pour beaucoup de seniors s’ils sont au top en matière d’informatique, ils ont beaucoup de mal à accepter un monde dématérialisé. Sans compter, pour un pays comme le Qatar avec une faible population, une inquiétude réelle quant à sa propre survie.
Comment créer cette envie de revenir de plus en plus dans un monde convivial ou les êtres humains se voient physiquement, c’est un immense challenge pour les seniors qataris. Ces derniers doivent comprendre au risque de rupture et d’un choc de génération que d’avoir un pied dans la tradition qatarie et l’autre dans un monde plus libéral et virtuel, c’est être tout simplement citoyen de ce monde.
Photo issue d’un article du journal Atlantico.