On pourra dans sa langue maternelle saisir les services du ministère du travail pour signaler un différend avec son patron. Ensuite commence le périple de la justice qatarie.
L’état du Qatar fait des timides avancées en droit du travail
Après avoir adopté un texte sur le paiement des salaires par virement bancaire, voilà l’arrivée de la borne multiservices pour signaler les différents avec son patron.
Ces machines s’expriment en anglais, arabe, népalais, hindi, bengali, ourdou et tamoul. On remarque au passage que des langues comme le français et l’espagnol n’ont pas été retenues. Une fois le signalement effectué une procédure de conciliation sera mise en œuvre par les services du ministère du travail. Si cela n’aboutit pas alors commence le périple de la justice qatarie, c’est-à-dire le salarié à une chance sur 10 000 d’avoir raison.
On peut constater certaines évolutions du droit du travail mais tout cela est bien timide. Mais les autorités qataries n’hésitent pas à parler d’importantes évolutions et de mettre en valeur même ce qui n’est pas en vigueur comme la fin du kafala, on reconnait bien là la façon de faire de l’administration qatarie.
Concernant les gros dossiers comme la fin du système du kafala et de la sortie du territoire à part les discours rien n’évolue.