A vouloir transformer le football en une divinité on finit par se retrouver en enfer. Scolari devrait démissionner après le match pour la troisième place, c’est un homme qui assume mais ne voit pas que son équipe ne tient pas la route.
Le Brésil trahit par le dieu football
Que se passera-t-il dans les jours à venir au Brésil nulle ne le sait. La défaite humiliante des joueurs sur le terrain mais aussi de tout un peuple nous fait craindre des violences. Au Brésil le dieu football célébré quotidiennement vient de trahir ces enfants.
Le premier mauvais coup par cette divinité a été de désorganiser la défense avec l’absence de Thiago Silva. C’est bien l’élément premier que beaucoup ont sous-estimé en ne parlant que de Neymar. Thiago Silva c’est l’organisateur de la défense brésilienne, l’homme d’expérience qui soude l’équipe celui qui a l’autorité pour parler aux autres. Celui qui arrive à orienter un David Luiz pour en faire un guerrier et non un épouvantail emporté par le vent. Si Thiago Silva avait été présent la note aurait été nettement moins sévère.
Et puis il a manqué un buteur, il a manqué Neymar, ce gamin providentiel capable d’animer l’attaque et faire du Brésil une équipe qui gagne, certes par miracle mais c’est le résultat qui compte. Le dieu football ayant abandonné le Brésil, bienvenue en enfer. Lieu où ce matin se retrouve la dirigeante politique du Brésil Dimla Roussef, qui devra affronter les élections présidentielles début octobre et l’entraineur de l’équipe du Brésil Scolari qui devrait démissionner après le match pour la troisième place, c’est un homme qui assume mais ne voit pas que son équipe ne tient pas la route. Le Brésil doit changer de football, d’entraineur et d’une grande partie de l’équipe.