Les autorités algériennes ont eu raison de profiter de l’heure de gloire de leur équipe. La participation à la Coupe du monde s’inscrit dans l’histoire d’un pays, elle ne se partage pas avec une autre « identité ».
Un affront a été évité de justesse
Après les élections algériennes qui ont laissé une « drôle de sensation » hors de ce pays », la participation brillante de l’Algérie aux huitièmes de finale de la Coupe du Monde de football au Brésil tombait à point. Les commentateurs français n’ont eu cesse de rappeler au fur et à mesure des victoires de l’Algérie que de nombreux joueurs étaient nés en France et jouaient dans les clubs français. Si quelques fois ce fut un peu « lourd » globalement on a évité la « récupération ». Mais le Qatar « connu pour être un éléphant dans un magasin de jouets », lui n’a pas pu s’empêcher de vouloir récupérer une partie de cette gloire. On a même parlé d’un très beau cadeau qui aurait pu être offert aux joueurs et c’est ici que l’affaire se transforme en vexation. Comme me disait un ami avec qui je discutais de « ce cadeau», « c’est comme si mon fils venait d’avoir le bac et un voisin lui offre une montre en or, je passe pour qui, moi ? »
Les autorités algériennes ont eu raison de profiter de l’heure de gloire de leur équipe. La participation à la Coupe du monde s’inscrit dans l’histoire d’un pays, elle ne se partage pas avec une autre « identité ». Le choix fait par ses jeunes de jouer avec le maillot algérien, l’effort accompli pour leur pays ne doit pas être dilué dans aucune récupération politique ou religieuse. C’est un honneur de jouer pour son pays et le pays a besoin de cette jeunesse.
Un deuxième temps existe ou le règne de l’argent et les « coucous » de toutes profiteront de cette énergie créatrice d’affectif pour leurs buts mercantiles, politiques ou religieux.