Au niveau international, l’affaire de la remise en cause possible de la Coupe 2022 au Qatar marque l’actualité. Au niveau local l’affaire du Piazza refait surface, des appartements qui auraient dû être livrés il y a 7 ans ne le sont toujours pas, les propriétaires se sentent escroqués. Mais plus grave, le combat contre l’obésité des jeunes générations avec un diabète galopant deviennent dramatique.
Les défis des gouvernants du Qatar ne manquent pas
Le regard d’un observateur du Qatar focalise ces temps derniers plus sur la remise en cause possible de la Coupe 2022 au Qatar que sur des sujets beaucoup plus graves. Si demain le Qatar venait à perdre la Coupe 2022, ce qui est peu probable, il y aurait des conséquences incalculables non seulement pour le Qatar mais aussi pour la FIFA et pour plus d’un millions de travailleurs expatriés. D’ici fin juillet nous serons fixés, nous aurons l’occasion d’en reparler.
En attendant le Qatar se démène au niveau local sur deux sujets qui créent des inquiétudes.
L’un sur la crédibilité de l’économie immobilière qatarie, l’affaire du Piazza des appartements quasi fini de payer qui auraient dû être livrés il y à 7 ans et qui ne le sont toujours pas. Au-delà du côté rocambolesque cela montre que la justice et les instances économiques du Qatar sont peu fiables.
L’autre point majeur est l’avenir de la population du Qatar. Une étude récente montre que si la progression de l’obésité pour les jeunes hommes se réduit un peu, celle des jeunes filles ne cessent de croître. Alors que le gouvernement et les institutions de la santé qataries font des efforts pour remédier à ce fléau qui s’accompagne souvent de diabète, ils n’arrivent pas à arrêter cette course mortelle. Des spécialistes ont démontré que les nouvelles générations pourraient décéder avant leurs parents. Les défis des gouvernants du Qatar ne manquent pas, mais si le Qatar perd le pari de la survie de sa jeunesse on peut être inquiet sur son proche avenir.