Après le 9 juin il faudra 6 semaines à Michael Garcia l’enquêteur officiel de la FIFA pour rendre son rapport définitif. Fin juillet, juste après la fin de la Coupe du monde du Brésil, nous saurons s’il y a eu corruption pour l’octroi des Coupes du monde 2018 à la Russie et 2022 au Qatar.
Michael Garcia, l’enquêteur officiel de la FIFA, va délivrer ses conclusions
L’ancien procureur new-yorkais Michael Garcia est à la tête de la commission d’éthique de la FIFA et conduit une enquête sur les circonstances ayant conduit au double choix, Russie 2018 et Qatar 2022. Il prenait son temps pour conduire son enquête mais les « révélations » de l’hebdomadaire Sunday Times ont mis le feu aux poudres. Soit elles sont fondées et son enquête arrive trop tard soit elles ne le sont pas, alors il devient urgent de délivrer ses conclusions.
La situation devient insupportable notamment pour le Qatar qui crie son innocence laissant à Mohamed Bin Hammam, celui par qui arrive le scandale, la responsabilité de ses actes. Les responsables qataris nient avoir mandaté Mohamed Bin Hammam pour une quelconque mission de lobbying.
Les nouvelles informations sous formes de révélations dispensées par un autre journal anglais n’apportent rien de nouveau. En effet même si Mohamed Bin Hammam a rencontré Michel Platini, tout le reste n’est que « supputations ». Platini devait déclarer qu’il était naturel de rencontrer Mohamed Bin Hammam, et qu’il l’a fait à plusieurs reprises, puisque ils étaient tous les deux au comité exécutif de la FIFA.
Il est certain qu’une fois la publication du rapport d’enquête publié le sort en sera jeté, encore un peu de patience et nous serons fixés. On peut dire que sans l’intervention du Sunday Times, Michael Garcia jouait la montre, il faudra bien à un moment ou à un autre qu’il s’explique.
En attendant le sort des travailleurs migrants passe au second plan…