C’est en substance ce que le Qatar déclare ce matin pour se défendre des accusations de corruption.
Mohamed Bin Hammam n’était pas en mission pour le Qatar
Les autorités qatariennes chargées de la Coupe 2022 sont en colère ce matin à la suite des écrits de l’hebdomadaire « Sunday Times ». Ils nient avec une certaine véhémence, d’après un communiqué de presse, toute mission confiée à Mohamed Bin Hammam. Celui-ci avait banni à vie pour « corruption » lorsqu’il s’était présenté contre Blatter à la présidence de la FIFA. Sentant qu’il allait être exclu il avait démissionné quelques jours avant. Il aurait essayé d’acheter des voix pour voter pour lui. Et à chacun de supposer que s’il avait fait cela, évidemment il avait acheté aussi les voix pour l’octroi de la Coupe 2022 pour le Qatar. Pour le Qatar Mohamed Bin Hammam est un poison que les journaux remettent sur le tapis au moins une fois par mois.
Si le Sundays Times a vraiment des preuves qu’il les mette enfin sur la table car depuis 2010 il ne cesse de ressasser la même histoire. On peut s’interroger sur le sérieux de l’enquêteur officiel Michael Garcia qui tourne en rond dans cette histoire ce qui permet de raconter tout et son contraire.
Pendant ce temps-là les migrants sont en grande difficulté car ils subissent des travaux à des chaleurs insupportables mais cela n’intéresse personne même pas Ministry of Labor and Social Affairs (MOLSA) qui devrait sortir de ses bureaux climatisés pour passer une journée avec les migrants de la construction.