La même mésaventure est utilisée régulièrement pour faire dans le sensationnel. Alors que l’enquêteur officiel Michael Garcia devient de moins en moins crédible. Si les preuves existent pourquoi il attend pour les mettre sur la table ?
Heureusement que Mohamed Bin Hammam existe
En attendant le « fameux » rapport de l’ancien juge Michael Garcia, sur une éventuelle corruption du Qatar pour avoir la Coupe 2022, les journaux avec la même histoire « tartinent ».
Le dernier en date est l’hebdomadaire « Sunday Times ». Il vient de faire une nouvelle révélation en disant disposer de tous les documents nécessaires, mais c’est la même histoire qu’il avait déjà soulevé en 2010. Chacun y va de son « scoop » déconsidérant un peu plus l’enquêteur officiel Michael Garcia.
Tout cela aurait comme but de mettre la pression sur le Qatar pour à la fois sauver les migrants, jouer la Coupe en hiver, faire modifier la procédure de désignations des prochaines Coupes par la FIFA…
Ce mélange fini par semer une sacrée perturbation et à chaque fois c’est la même mésaventure de l’étrange Mohamed Bin Hammam qui est utilisée. La FIFA l’avait banni à vie pour « corruption » lorsqu’il s’était présenté contre Blatter à la présidence de la FIFA. Sentant qu’il allait être exclu il avait démissionné quelques jours avant. Il aurait essayé d’acheter des voix pour voter pour lui.
Et à chacun de supposer que s’il avait fait cela, évidemment il avait acheté aussi les voix pour l’octroi de la Coupe 2022 pour le Qatar. Pour le Qatar Mohamed Bin Hammam est un poison, pour les journalistes, ils crient « Merci ». Sachant qu’il reste plus de sept ans avant Coupe 2022, les journaux peuvent dire merci à Mohamed Bin Hammam car ils feront fortune grâce à lui. Quand à Michael Garcia, si les preuves existent pourquoi il attend pour les mettre sur la table ?