Tout le monde est pressé et cela peut se comprendre. Nous rentrons au Qatar dans la période la plus dangereuse de l’année avec des fortes chaleurs. Mais en droit du travail il vaut mieux une loi solide que des rustines. L’émir Tamim doit s’engager.
Il faut consolider les propositions des dirigeants du Qatar
Pour avoir négocié pendant de nombreuses années dans des grandes entreprises, j’ai constaté que « certains » ne sont pas capables de consolider les propositions effectuées par la direction de l’entreprise. Ils veulent tout et tout de suite et en général cela se termine en conflit.
Ce matin Amnesty International « parle » d’occasion manquée mais à plusieurs reprises voit des signaux positifs. Toute négociation s’exerce dans un rapport de force et il doit être permanent toutefois l’heure est à la consolidation de cette première étape sérieuse.
Le manque de confiance dans les autorités du Qatar par beaucoup qui suivent l’évolution du droit du travail au Qatar repose sur des faits. Les autorités qataries championnes de la communication ont beaucoup de mal à mettre en pratique leur propos. Cette fois encore il est normal de « douter ».
Il est urgentissime que le Qatar donne un calendrier serré et précis sur déjà tout ce qui est annoncé dont nous parlerons dans un prochain article. De nombreuses précision doivent être apportées sur toutes ces pistes de travail comme la suppression du Kafala, le permis de sortie du territoire etc …
En sachant qu’il manque forcément d’autres éléments qui peuvent venir dans une deuxième étape rapide. Tout le monde est pressé et cela peut se comprendre. Nous rentrons au Qatar dans la période la plus dangereuse de l’année avec des fortes chaleurs. Mais en droit du travail il vaut mieux une loi solide que des rustines. Ce que le Qatar ne peut plus se permettre c’est de rester au stade uniquement de la communication. L’émir Tamim qui a tous les pouvoirs doit personnellement prendre les choses en mains et ne pas faire celui qui regarde de loin. Il y va de l’intérêt supérieur du Qatar.