Il est quelque fois plus facile de s’occuper des droits de l’homme chez les autres que dans son propre pays. C’est sans doute le cas de Sultan al – Jamali responsable NHRC Qatar un homme qui travaille dans les « hautes tours » de Doha.
La modestie est une valeur fondamentale du Qatar
Aussi loin que l’on remonte dans l’histoire du territoire occupé aujourd’hui par le Qatar, les résidents de cette terre avaient développé quelques valeurs. La modestie était une valeur fondamentale du Qatar tant il était difficile de braver la nature, terre, mer, désert, vents. Le temps passant des villes de béton ont poussé comme des champignons. En moins de 50 ans Doha a complètement changé. Les hommes qui habitent la capitale du Qatar travaillent dans des tours si hautes que quelque fois ils ne voient que peu le sol où les êtres humains d’aujourd’hui s’affairent. Doha la travailleuse peuplée de tant de différentes cultures oublie quelques fois de respecter les droits de l’homme.
La liberté d’expression fait un pas en avant mais recule parfois pour un poète de 15 cases et se retrouve en prison. L’expatrié qui veut rentrer chez lui, parce qu’il n’accepte pas d’être traité comme un mouchoir papier, mais qui ne peut repartir sans son « exit permit ». Cette femme domestique dans une famille qatarie accusée à tort d’avoir fait des avances au « maître de maison » et qui croupit dans une prison sans que sa famille ait des nouvelles d’elle et sans que la justice lève le petit doigt. Ce chef d’entreprise spolié de sa société et de son argent alors que la justice soutien son sponsor. Ces citoyens qataris qui attendent des élections législatives pour être traités comme des adultes et pas comme des enfants…
Sultan al – Jamali un des responsables des droits de l’homme au Qatar s’exprimait au Forum de Doha 2014 et vantait les mérites de son pays en cette matière. Il fait partie du peuple des « hautes tours », il ne voit plus ce qui se passe sur le sol. Il a oublié une des valeurs fondamentales du Qatar, la modestie.