Bring Back Our Girls, un symbole

Les réseaux sociaux se sont approprié cette histoire du rapt de 200 jeunes filles au Nigeria par la secte Boko Haram. Est-il trop tard pour s’exprimer ? Ces jeunes filles sont devenues un symbole de la faillite d’un grand pays comme le Nigeria. Et puis il y a le mystère des réseaux sociaux ?

Une affaire mondiale

Pourquoi les réseaux sociaux se sont-ils emparés de cette affaire ? Nul ne le saura précisément, mais cela devient une cause mondiale.

Le grand mufti d’Arabie saoudite, la plus haute autorité religieuse du royaume wahhabite, estime que Boko Haram porte « atteinte à l’image de l’islam » et déplore l’enlèvement de plus de 200 lycéennes par le groupe extrémiste nigérian. (Zonebourse.com)

Michelle Obama a manifesté mercredi sa solidarité avec les plus de 200 lycéennes enlevées au Nigeria, dans un message personnel sur Twitter. (Europe1) (Photo)

Ces jeunes filles sont devenues un symbole de la faillite d’un grand pays comme le Nigeria. Il a les moyens de faire face à la situation et se laisse déborder par une secte de quelques milliers d’hommes.

Puisque l’affaire devient mondiale, le dirigeant de ce pays perd le peu de crédibilité qu’il lui restait. Mais au-delà des mots, qui fait quoi pour mettre fin à ces enlèvements et ces meurtres ? On attend pour voir et donc il n’est pas trop tard pour s’exprimer, il faut même mettre encore plus la pression. L’ intervention d’Amnesty International en plus des réseaux sociaux pour populariser cette « cause » est la bienvenue.