La dépendance de l’Europe au gaz Russe peut-elle être diminuée par la livraison de GNL (gaz naturel liquéfié) par les Qataris ?
La part de marché du Gaz Naturel Liquéfié (GNL) devrait progresser y compris en Europe.
Une analyse récente montre que la part du GNL devrait passer de 31 % à 40 % dans les vingt prochaines années. Demeure l’inconnue du développement du gaz de roche.
Deux articles pour mieux comprendre le sujet sont à signaler. L’un concerne la connaissance du GNL, l’autre, le risque inhérent à la dépendance par rapport au gaz Russe des pays européens et notamment en prenant en compte l’impact des évènements de l’Ukraine.
– Ces dernières années, l’amélioration des techniques de liquéfaction et l’innovation dans le domaine de la construction navale ont favorisé l’essor du gaz naturel liquéfié. Le transport du gaz sur de longues distances est désormais possible et économiquement viable.
– Compte tenu des différentes incitations que la Russie et le Qatar ont à l’égard de la vente de leur gaz naturel vers l’Europe et la différence en termes d’infrastructures d’énergie reliant les deux pays à l’UE, le Qatar a peu de chance de faire une brèche importante dans la dépendance de l’UE par rapport au gaz de la Russie à court terme. Pourtant, le froid dans les relations de la Russie avec l’Occident peut offrir au Qatar une opportunité stratégique pour gagner de l’influence en Europe dans les années à venir.
Affaire à suivre