En 2011 le prince Turki Al Faisal évoquait déjà la possibilité pour l’Arabie saoudite d’avoir les moyens nucléaires pour faire face à l’Iran et à Israël. Il essaie aujourd’hui d’embarquer les autres états du Golfe dans la préparation d’une arme nucléaire virtuelle. Malgré les assurances des américains pour lui l’Iran reste « le » danger.
Turki Al Faisal, le saoudien chargé d’animer le débat sur le nucléaire
En 2011 le prince Turki Al Faisal évoquait déjà la possibilité pour l’Arabie saoudite d’avoir les moyens nucléaires pour faire face à l’Iran et à Israël.
« Tous nos efforts et ceux du monde ayant échoué à convaincre Israël de renoncer à ses armes de destruction massive, mais aussi l’Iran, il est de notre devoir à l’égard de nos peuples d’envisager toutes les options possibles, y compris l’acquisition de ces armes »…
Il essaie aujourd’hui d’embarquer les autres états du Golfe dans la préparation d’une arme nucléaire virtuelle. Après avoir menacé pendant quelques semaines le Qatar et retrouvé la voie de la raison. C’est maintenant l’Iran qui redevient la cible préférée des saoudiens. Malgré les assurances des américains, pour Turki Al Faisal l’Iran reste « le » danger. Un progrès à constater, il ne parle quasiment plus d’Israël.
Pour Turki Al Faisal les Etats du Golfe devraient travailler sur l’acquisition de savoir-faire nucléaire pour équilibrer la menace de l’Iran. Et voilà oublié le vilain petit Qatar qui commençait à se rapprocher et pas tout seul de l’Iran. On se demandait pourquoi d’un seul coup l’Arabie saoudite et ses deux satellites les Emirats Arabes Unis et Bahreïn avaient fait la paix des « braves » avec le Qatar, en voilà une première raison. La moindre division des pays du Golfe profite à l’Iran.
Pour le reste, l’histoire nous a appris que se doter de moyens nucléaires militaires n’est pas aisé mais que la règle était simple, le nucléaire c’est tout sauf du virtuel et on en parle pas on le fait.