Le système du Kafala est un reste de l’esclavage il faut l’abolir nettement et passer au contrat de travail. Créer un système qui impliquerait le ministère de l’intérieur pour trancher entre l’employeur et l’expatrié c’est une embrouille défendue par un avocat du nom M. Yousuf Ahmed Al Zaman.
Faire simple pour être efficace.
Un défenseur du système du Kafala, Yousuf Ahmed Al Zaman explique que le système de parrainage (kafala) a prouvé son efficacité tout au long de la décennie passée en créant une stabilité pour les entreprises. Il souhaite créer un système qui impliquerait le ministère de l’intérieur pour trancher entre l’employeur et l’expatrié, lorsque celui-ci, l’expatrié, souhaite quitter l’employeur ou le pays. Sa proposition est pire que l’existant, c’est de la poudre aux yeux. Tout le monde sait qu’il faudrait embaucher des milliers de fonctionnaires pour faire face à ce système. C’est une embrouille pour ne pas abolir le Kafala.
La population du Qatar sur la dernière décennie
Année |
Qataris |
Expatriés |
Total |
2003 |
143 859 |
570 000 |
713 859 |
2006 |
172 927 |
870 000 |
1 042 927 |
2009 |
245 794 |
1 392 832 |
1 638 626 |
2013 |
265 880 |
1 779 354 |
2 045 234 |
On remarquera que la population des expatriés a augmenté de 1.2 millions en dix ans et on attend 1 millions de travailleurs de plus dans les 7 prochaines années. Le parrainage était déjà complexe en 2003 il devient impossible aujourd’hui et demain cela serait une catastrophe. Il ne tient que par la contrainte et M. Yousuf Ahmed Al Zaman le sait parfaitement. Il sait que si l’on rend les papiers et la possibilité aux travailleurs expatriés de choisir son employeur beaucoup n’accepteront pas les conditions de travail et de salaires actuelles.
Il est urgentissime de créer les conditions d’évolution, les réflexions conduite par Qatar Foundation même si elles sont insuffisantes vont dans le bon sens.