La mobilisation des technologies du savoir ne pourra pas suffire à éliminer le « trouble » de la Coupe du monde de foot 2022 au Qatar.
Le Qatar peut-il tirer profit de la Coupe de foot 2022 ?
Lorsque j’enseignais la communication dans le monde syndical, j’avais trouvé une formule qui peut être encore d’actualité. Pour communiquer, il faut partir d’un fait ou d’une idée que l’on maitrise, définir avec précision le message à faire passer, y ajouter le plus de sincérité possible, mobiliser les technologies du savoir actuel et utiliser tous les moyens d’informations possible.
La Stenden l’Université du Qatar a été chargé par le gouvernement qatari de réfléchir à « comment engranger sur la Coupe du monde de foot 2022. » Cette université va collaborer avec l’Université Napier d’Édimbourg en Écosse sur le thème « comment réduire l’empreinte carbone du Qatar par la promotion d’un mode de vie vert.»
Dan Musinguzi un enseignant spécialisé dans le tourisme indiquait « Le Qatar a une excellente occasion d’utiliser la Coupe du Monde 2022 pour encourager les gens à adopter un mode de vie vert, les grands événements sportifs ont le pouvoir d’inspirer le changement social.»
Si je comprends bien, on veut profiter de cette coupe du monde 2022 pour modifier culturellement en profondeur le qatari. On lui demande de pratiquer un mode vie vert, de renoncer au système du kafala issu de la fin de l’esclavage, de livrer son pays à des hordes de visiteurs ignorants de ses pratiques quotidiennes notamment en matière religieuse…
En énonçant à haute voix ces simples remarques je me dis que pour le Qatar s’il arrive à engager l’équivalent d’un grain de moutarde cela sera déjà un exploit.