Le ministre des affaires étrangères du Qatar annonce des évolutions importantes concernant le sort des travailleurs expatriés au Qatar. Le terme humanisme revient constamment dans ses propos on aimerait tant y croire, mais nous avons souvent été déçus. Il prépare aussi la réconciliation entre le Qatar et l’Arabie saoudite en sollicitant l’aide de l’Algérie pays qui a de bons contacts avec le monde arabe.
Le Qatar doit évoluer sur le sort des migrants
C’est un poison qui s’infiltre au plus profond du Qatar. Partout dans le monde son image se ternit à cause du mauvais traitement des travailleurs souvent défavorisés qui meurent sur ses terres. Un très mauvais calcul a été fait de retarder le moment où le Qatar fera évoluer le sort des migrants qui composent plus de 87 % de la population du Qatar. Les conseillers qui ont prôné de faire le dos rond se sont « plantés » et ont montré la « face sombre » du Qatar.
Il faudra des années avant que le Qatar redevienne un pays « mondialement correct », et plus les autorités qataries tardent à prendre des décisions plus la note sera lourde. Il faut un choc et non des « mesurettes ». Le ministre des affaires étrangères du Qatar annonce des évolutions importantes concernant le sort des travailleurs expatriés au Qatar. Le terme humanisme revient constamment dans ses propos on aimerait tant y croire mais nous avons souvent été déçus.
Rétablir des liens avec l’Arabie saoudite
Al Attiyah le ministre des affaires étrangères du Qatar a préparé le déplacement de l’émir Tamim en Algérie en premier lieu pour essayer de rétablir des liens aujourd’hui rompu avec l’Arabie saoudite. La Qatar doit donner des gages aux autres pays arabes notamment du Golfe afin de ne plus conduire une politique de franc-tireur.
En sollicitant l’aide de l’Algérie pays qui a de bons contacts avec le monde arabe Al Attiyah prépare le terrain pour son émir. Tamim comme d’autres apportent leur soutien par leur présence à un président Bouteflika qui tout en étant favori dans les sondages à la course pour la présidentielle a besoin de ces soutiens internationaux comme la présence de l’américain John Kerry, des émirs et présidents pour montrer la place « de son pays » sur l’échiquier mondial. Et pourtant l’Algérie a tant besoin de passer à une autre gouvernance pour qu’enfin elle décolle aussi au niveau économique pour le bien-être de « tous ses habitants ».