Pour l’avoir connu et affronté, je salue un militant syndical qui avait des convictions.
Un militant riche de savoirs et de convictions
Je n’ai pas l’habitude sur ce site d’évoquer l’actualité française mais la mort de Marc Blondel, militant syndical de la CGT-FORCE OUVRIERE, fait partie des exceptions que tout rédacteur peut se permettre.
Lors de mon passage à la Confédération CGT-FO de 1985 à 1990, j’ai eu l’occasion de le connaître. En 1989 au départ d’André Bergeron, j’ai fait partie de ceux qui ont été contre son accession à la place de Secrétaire Général de l’organisation syndicale. Je trouvais sa vision du syndicalisme trop imprégnée de savoirs externes au syndicat et une présence trop courte sur le terrain. Le temps qu’il a passé à diriger la Confédération FO, dans une époque économiquement difficile, a montré qu’il fut un militant avec des convictions et je le salue, là où il est, pour avoir maintenue la Confédération Général du Travail FO à un niveau haut dans la classe ouvrière.