Le 23 avril 2013 OBAMA recevait à Washington l’émir Hamad du Qatar deux mois plus tard celui-ci démissionnait. Fin mars 2014 juste après la réunion de la Ligue arabe, le président américain se rend en Arabie saoudite pour remettre de l’ordre dans le cercle décisionnel du roi Abdallah.
Le Bazar qui règne dans le Golfe agace OBAMA
Lorsque fin avril 2013 OBAMA reçut à Washington l’émir Hamad du Qatar c’était pour lui signifier son congé en lui donnant deux mois de préavis. A la fin du mois de mars 2014 juste après la réunion de la Ligue arabe, le président américain se rend en Arabie saoudite pour remettre de l’ordre dans le cercle décisionnel du roi Abdallah. Il veut montrer par sa visite l’importance qu’il accorde à ce pays mais il souhaite qu’avant l’été tout rentre dans l’ordre. Il devrait notamment mettre fin aux missions du prince Bandar Bin Sultan chargé du renseignement et du ministre des Affaires étrangères, Saoud al-Fayçal.
De nouvelles nominations devraient intervenir sous peu pour cela il va demander au roi Abdallah de le décréter. Il passera ensuite dans chaque pays dont le Qatar pour s’assurer que chacun fasse sa partie du travail pour ramener un peu de calme. Il va bien faire comprendre à l’émir Tamim et à son père l’ancien émir Hamad qu’ils ont des marges mais dans le cadre du rôle dévolu à chacun. Car trop souvent aussi bien l’Arabie saoudite que le Qatar flirtent avec le fil rouge de la stratégie qu’ils ont pourtant fixé ensemble avec les américains.
Le point essentiel de son voyage étant la préparation de la succession du roi Abdallah d’Arabie saoudite, depuis que l’émir Hamad n’a pas hésité à bouleverser le cours de l’histoire, en choisissant quelqu’un d’autre que son premier fils, aujourd’hui le choix du dirigeant du royaume saoudien est ouvert.
Obama va demander sans doute aux saoudiens d’arrêter, le délire concernant les frères musulmans et de crier avant d’avoir mal. Certes concernant la gestion du pouvoir de la Confrérie, le constat est loin d’être satisfaisant puisque cette tentative n’a pas donné les résultats escomptés. Le projet politique des frères musulmans travaillé sans sens critique s’est heurté à la volonté de quelques-uns au sein de la Confrérie de s’approprier le pouvoir plutôt que le partager, l’intérêt particulier de quelques-uns a primé sur un projet d’intérêt général.
Est-ce que cet échec sonne la fin de l’initiative politique des frères musulmans, surement pas. Obama a besoin d’une alternative aux monarchies actuelles en cas de bouleversement inattendu comme disait un média « le fantôme de Juheiman al-Oteiby hante plus d’un membre de la nombreuse famille des Saoud », mais aussi OBAMA et bien d’autres.