La procédure de consultation du CCE doit reprendre pour la vente du Printemps au capitaux Qataris réunis dans la société DISA.
Le Qatar doit respecter la loi française
La Cour d’appel de Paris selon l’AFP et plusieurs journaux vient de demander à la société DISA regroupant des capitaux qataris qui ont acheté les magasins « le Printemps » de reprendre l’information consultation suivant le Code du travail. De fait elle suspend la décision de cession du Printemps dans l’attente de cette consultation.
L’AFP rapporte : «Cette décision ne remet aucunement en cause le changement de contrôle du Printemps», a expliqué l’enseigne dans un communiqué. La vente avait été finalisée le 31 juillet dernier juste après le feu vert de l’autorité de la concurrence française. Pour se conformer à l’arrêt, le groupe indique qu’il va convoquer «très prochainement une nouvelle réunion de son CCE».
Que peut faire le CCE ?
Etre à nouveau consultés permettra sans doute au CCE de désigner un expert à la fois pour gagner du temps mais surtout pour clarifier les intentions des acheteurs et lever les doutes sur l’emploi.
Même si la vente n’est pas remise en question, tout cela fait désordre et les conseillers de DISA et du Qatar viennent de perdre une première manche. Toutefois tout le monde espère que tout cela n’aura pas d’impact sur le nombre de salariés du Printemps.
Le doute persiste aussi sur la « fameuse filière luxe » du Qatar qui ne décolle pas puisque on s’interroge aussi sur l’achat de la marque « Le Tanneur » qui devait faire des étincelles mais c’est loin d’être le cas. Quant à la boutique QELA du nom de la marque de luxe qatarie qui devait ouvrir à Paris toujours aucune nouvelle à ce jour ?