Le drame du restaurant Turc aurait pu faire beaucoup plus de morts quelques heures plus tard. Est-ce que Doha ne devient pas une véritable poudrière notamment avec ses réservoirs de gaz et des cuves d’essence encore trop présent dans la ville ? Les contrôles sont-ils bien efficaces ?
La croissance de Doha est-elle maîtrisée ?
Il y a quelques semaines le journal local Doha News attirait l’attention des pouvoirs publics sur le vieillissement et le contrôle des stations-services qui fournissent le carburant. Le journal parlait de véritables bombes à retardement suite à l’explosion d’une cuve qui n’avait pas fait des victimes. Or c’est un réservoir de gaz qui venait d’être approvisionné 30 minutes auparavant qui a explosé. Malgré le nombre important de victimes 11 morts et 35 blessés le bilan aurait pu être beaucoup plus grave car le restaurant turc était vide. C’est un restaurant proche qui a été atteint par le souffle qui a porté à plus de 50 mètres. La cuve du réservoir de gaz ne contenait que mille litres au moment de l’explosion. Que ce serait-il passé si la contenance était plus importante et proche d’une cuve d’essence ?
Les pouvoirs publics feraient bien d’imaginer un plan d’externalisation des stations-services de carburant et un contrôle et une protection renforcée pour les réservoirs de gaz. La crainte aujourd’hui existe d’une réaction en chaîne tant les dangers s’accumulent dans un espace réduit. Doha devient-elle une poudrière ?