Dans l’attente de l’appréciation du parlement européen sur le rapport de la FIFA voici Thepeninsulaqatarintéressant. Il vient enrichir le débat concernant les nouvelles normes que le Qatar souhaite mettre en place sous l’appellation Workers’ Welfare Standards.
Les droits de l’homme qataris se réveillent
C’est un peu provocateur, mais c’est bien la première fois qu’un écho est donné à Ali bin Al Merri Simaikh, président de la commission nationale des droits de l’homme au Qatar (NHRC). Il est intéressant de l’entendre car il vient en complément de la parution du texte Workers’ Welfare Standards apporter quelques précisions.
Ali bin Al Merri Simaikh demande la mise en place avec insistance d’un salaire minimum, que le non-paiement du salaire soit considéré comme un délit et punissable comme tel. Enfin il indique que le débat sur le kafala sponsorship n’est pas terminé.
Tout le monde se doute que le président du NHRC, ne dit rien sans l’autorisation du premier ministre et de l’émir Tamim. Il y a ici répartition des rôles pour permettre à la société civile qatarie absente du débat sauf sur les réseaux sociaux de s’exprimer. Une société civile qui souffre de l’image du Qatar qui se dégrade au niveau international. Il est temps que les droits de l’homme qatari reprennent leur place pour dénoncer les maltraitances que subissent les travailleurs expatrié. Cette société civile pourrait venir en aide à l’émir qui doit maintenant faire le plus gros modifier le système du kafala sponsorship alors que le patronat qatari y est opposé et que politiquement l’Arabie saoudite craint toute évolution positive sur ce sujet.
En se mettant au milieu du gué avec la parution de ce document de 50 pages sur l’évolution des normes, en faveur des salariés résident au Qatar, l’émir est contrait d’aller sur l’autre rive au risque le cas contraire d’être emporté. Sur l’autre rive il y a la modification de toute ou partie du kafala sponsorship. Nul doute comme nous l’indiquions que l’émir et grand par sa stature et nous l’espérons par sa sagesse.