C’est le politologue Ahmed Abd-Rabou qui s’y colle. « Ahmed Abd-Rabou, professeur de sciences politiques à l’Université du Caire, explique que la politique du Qatar est basée sur son ambition de devenir une force arabe majeure capable de se substituer à l’Egypte et à l’Arabie saoudite. »
Al-Ahram Hebdo donne la parole à Ahmed Abd-Rabou
Si sur la forme il y a un grand professionnalisme du journaliste et du politologue, sur le fond la démonstration parait un tantinet légère. Le point crucial du document est le lien fait à deux reprises entre le Qatar et les Etats-Unis, Israël et l’Iran. Que peut-il y avoir de pire que ces trois états pour les pays du Golfe et au-delà. Mais cela n’était pas suffisant puisque Ahmed Abd-Rabou dès le départ qualifie le Qatar de « pays cité », c’est-à-dire un petit Etat par sa superficie et sa population. La formule utilisé par beaucoup est « un petit état » ici l’auteur veut accentuer l’état de petit, on dirait en gros que le Qatar c’est uniquement Doha. Le seul point qui me semble être équilibré est le constat de la pauvreté en ressource humaines.
Globalement c’est un article à lire, mais il participe à mes yeux au combat contre le Qatar sans aucune proposition constructive.