Plusieurs journaux parlent du travail de l’association qatari Qatar Charity en Tunisie. D’autres évoquent le prêt de 500 millions de dollars et un autre à venir. Chacun se rappelle les difficultés l’an dernier de Scheikha Moza en Tunisie. Les relations Qatar Tunisie sont complexes au moment où la Tunisie une fois encore montre la voie en essayant de déterminer sa propre vision de la démocratie.
L’envie de réussir seuls
Plusieurs internautes résumaient ainsi leur pensée « si les français et les qataris nous laissent tranquilles on arrivera à se débrouiller. »
Vœux pieux ou agacements, difficile à dire. Mais voila 48 heures que plusieurs journaux évoquent l’aide apportée par le Qatar via son association Qatar Charity. Ce n’est pas la première fois. On parle de 15 millions de dollars sur des dossiers concernant l’enseignement, la santé, l’hydraulique, l’agriculture et le logement social. Et la presse s’est fait échos des 500 millions de prêts à la Tunisie pour alimenter ses réserves de devises étrangères alors que le gouvernement fait l’objet de pressions de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, qui réclament une réduction du déficit budgétaire.
Chacun se rappelle les difficultés l’an dernier de Scheikha Moza en Tunisie. Alors au moment où la Tunisie une fois encore montre la voie en essayant de déterminer sa propre vision de la démocratie. Les autorités qataries devraient suivre l’exemple de la France et se faire discrètes sur l’aide au quotidien à une partie des Tunisiens.
La relation Qatar Tunisie est si complexe qu’il faut donner toutes les chances à cette relation de s’inscrire dans le futur. Une fois encore le qataris pèchent par leur communication en forme d’étalage de confiture. De quoi ont-ils peur que le monde entier ne sache pas ce qu’ils font. Il est vrai qu’ils ont peu de notions en matière d’agriculture car ils auraient appris qu’il y a un temps pour tout. Un temps pour travailler la terre, un autre où on sème et puis peut être on récolte, si le temps et le Divin sont d’accord.
Pour les jeunes tunisiens, accepter l’argent qatari c’est perdre un peu de soi. Mais ils doivent prendre conscience aussi que réussir seuls demande tellement de temps que les impatients sont capables de tout mettre sans dessus dessous.