Pendant plusieurs mois le Qatar a subi des assauts par la mediasphère concernant les mauvaises conditions de vie des travailleurs expatriés, notamment dans le bâtiment et travaux publics. L’indiscrétion du N°2 de la FIFA Jérôme Valcke tombe à pic pour faire diversion. On se focalise sur la date mais on ne parle plus du reste…
L’indiscrétion de Jérôme Valcke tombe à pic
Pourquoi diable le N°2 de la FIFA est-il allé parler d’une décision qui sera prise quelques mois après le Mondial au Brésil, sans doute fin 2014 ? Jusque là, la FIFA consulte et l’enquête conduite par l’américain Michael Garcia continue pour savoir s’il y a eu corruption ou pas. Les propos de Jérôme Valcke tombent à pic pour faire diversion. On se focalise sur la date mais on ne parle plus du reste. Même si comme dit Platini « Jérôme Valcke » aime bien parler, finalement pour le Qatar c’est une bonne affaire.
Les conditions de travail ne s’améliorent pas
La meilleure saison pour travailler dans le bâtiment et travaux publics au Qatar se situe d’octobre à avril, période à laquelle les températures sont les plus douces et le climat le plus supportable. De mai à octobre, le thermomètre peut grimper jusqu’à 50 degrés. Malgré les rapports des organismes internationaux, le Qatar ne compte pas bouger sa législation ni remettre en cause le système du kafala (sponsorship). En tout cas aucune annonce dans ce sens n’est à signaler pour l’instant.
Le rapport du cabinet d’avocats qui devait remettre en question les allégations notamment du « The Guardian » n’est toujours pas paru. Il pourrait s’il est publié relancer la polémique et faire en sorte que lorsque vous tapez sur les actualités de Google « Qatar », vous trouviez autre chose que des commentaires sur les propos de Jérôme Valcke et ceci depuis plus d’une semaine déjà. Afin d’améliorer son image, le Qatar vient en outre de faire publier deux reportages en marge de la venue du PSG montrant une vision idéale de ce pays. Pour l’instant la diversion est une réussite. Mais combien de temps cela durera-t-il ?