Ali Laarayedh premier ministre tunisien a remis sa démission au président Moncef Marzouki ce jeudi 9 janvier 2014. Un gouvernement provisoire se met en place pour préparer les prochaines élections.
Ali Laarayedh démission de sa place de premier ministre de la Tunisie
Il l’avait annoncé, il l’a fait, aidé en cela par la rue tunisienne. D’aucuns considéreront l’échec du parti Ennahda, mais lorsqu’on regarde l’Egypte on peut considérer qu’un compris a été trouvé. La nouvelle constitution devrait être votée la semaine prochaine ainsi que la planification des élections.
Encore une fois le parti Ennahda proche des frères musulmans n’a pas pu diriger un pays où il avait pris le pouvoir. Les futures élections s’annoncent difficile car il ne reste plus un seul pays où directement la Confrérie gère l’état. Il faudra bien que les responsables politiques des frères musulmans en tirent quelques conclusions et critiques face à ce manque de préparation pour diriger des pays où pourtant ils avaient conquis par les urnes le pouvoir. C’est une occasion qui pourrait mettre du temps à nouveau à se présenter.
Le peuple tunisien à de nouveau entre ses mains la possibilité d’influencer le monde arabe et montrer le chemin. Il n’y a pas de place pour la radicalité il va falloir que toutes les parties en présence apprennent à travailler ensemble les uns au pouvoir les autres dans l’opposition.
La place de la femme dans la société tunisienne un instant menacée gravement est en voie de retour vers une acceptation sous le vocable de citoyenne. Tout reste à faire pour indiquer au-delà même de la Tunisie que les femmes peuvent avec les hommes diriger un pays souvent dans l’intérêt de celui-ci. Le site qatarinfos.net souhaite à ce peuple juste au bord de la méditerranée toute la sagesse pour reformer ce pays dans le sens du respect de chacun.