Vivre dans un monde où il est le seul à pouvoir s’exprimer est le rêve du général Abdel-Fattah El-Sisi « patron » de l’Egypte. Il vient d’indiquer à l’Iran et au Qatar de ne pas s’ingérer dans les affaires de son pays.
Faire de la politique c’est s’exposer aux critiques
La prise de pouvoir par l’armée en Egypte est un acte politique que d’aucuns ont condamné. Le classement des frères musulmans comme organisation terroriste est un autre acte politique qui est jugé condamnable par certains pays comme l’Iran ou le Qatar. Tout homme politique ou organisme politique s’expose inévitablement et consciemment à un contrôle attentif de ses faits et gestes par les citoyens et par la communauté internationale. Vivre dans un monde où il est le seul à pouvoir s’exprimer est le rêve du général Abdel-Fattah El-Sisi « patron » de l’Egypte. Il vient d’indiquer à l’Iran et au Qatar de ne pas s’ingérer dans les affaires de son pays et par cela il pratique l’ Egyptologium (la vie dans un monde imaginaire, mot inventé par l’auteur de ces lignes).
Liberté d’expression ou ingérence du Qatar et de l’Iran
Pour des raisons différentes les deux pays Iran et Qatar s’inquiètent du mauvais traitement réservé aux militants frères musulmans qui expriment leur mécontentement de s’être fait voler un pouvoir qu’ils avaient acquis par les urnes. Ils espéraient aller au bout de leur mandat et mettre en place un programme peut être critiquable mais sur lequel ils avaient été élus. Depuis que l’armée a pris le pouvoir en Egypte, ni la situation économique ni la situation des droits de l’homme ne s’améliorent. Il n’est donc pas surprenant qu’un nombre croissant de pays exprime son inquiétude. Liberté d’expression pour les uns, ingérence pour les autres, apparemment le général Abdel-Fattah El-Sisi n’accepte pas la critique ni en interne et encore moins en externe. Finalement il aurait été préférable pour lui de rester à la direction des armées, là au moins il n’est pas critiqué, encore que …