Alors que le journal français La Tribune fait état du pouvoir économique de la culture, il montre aussi que la culture c’est un ensemble d’activités artistiques, la littérature en fait partie. Le poète qatari Ali Mirza tient le même propos et appelle les autorités du pays à donner les moyens aux auteurs de pouvoir s’exprimer.
Le Qatar est connu surtout par ses achats de tableaux prestigieux
Très régulièrement la presse parle d’al-Mayassa al-Thani celle qui achète les plus prestigieuses toiles de la terre. Mais la culture au Qatar ne peut se résumer à cet élément unique. Le poète qatari Ali Mirza s’exprimait dimanche dans les locaux de Katara reçu par le Dr Khalid bin Ibrahim al Sulaiti, General Manager of Katara. Ali Mirza indiquait l’existence depuis les années 70 d’une véritable activité littéraire au Qatar. Et qu’il était temps d’organiser un lieu d’échanges et de rencontres pour ces écrivains. C’est Doha press qui met en avant son intervention. Etaient présents Fatima al Suwaidi , Hind Abdulrahman al Muftah , directeur du Centre culturel de la petite enfance , et le poète Qatari Zakiyya Malalla , entre autres.
Mirza a proposé une politique plus globale qui inclurait d’autres rassemblements ainsi que le soutien des autorités culturelles, critiques littéraires et même des journalistes. L’état doit s’engager et ne pas considérer la culture élément par élément. Si demain le Qatar veut favoriser son tourisme il doit accueillir toutes sortes de publics intéressés par la culture en général.
Je termine cet article en ayant une pensée pour le poète al-Ajami en prison pour s’être exprimé publiquement, il aurait mérité d’être libre et présent.