Le Qatar est un véritable laboratoire pour les conseillers de tous poils de la planète et il n’est pas l’abri d’une corruption rampante.
Le Qatar peut être aussi une prison à ciel ouvert
Parmi les nombreux points qui posent problèmes au Qatar il y a la justice. Pour l’essentiel les juges sont des étrangers au pays venant de lieux à tradition juridique comme l’Egypte, le Maroc etc. Ils sont sous contrats renouvelable ou pas. Le Qatari a un avantage certain par rapport à tout autre résident étranger notamment en matière économique. Il y a de nombreuses intentions pour rééquilibrer ce droit mais cela reste dans les « incantations ». Celui qui déçoit le plus car beaucoup comptaient sur lui est le procureur général Ali bin Fetais al Marri. Homme érudit et d’une grande intelligence il regarde le Qatar s’enfoncer dans une parodie de justice où les avocats n’ont pas toujours la parole et les droits des accusés sont souvent bafoués et la police règne en maître. C’est le fait du prince qui domine on peut dans la même journée avoir une grâce et une condamnation sévère sans en comprendre le cheminement. Souvent trop expéditive, cette justice ne fait pas œuvre pédagogique et se conforte dans son échec.
Les profiteurs sont légion
Emir Tamim réveilles-toi, les experts te conduisent à la ruine c’est un article que nous avions écrit il y a quelques semaines. Ils sont nombreux et bien payés pour suppléer le peu de population qui accède à la gestion du pays. Ils sont présents à tous les niveaux et dans tous les secteurs, comme les « pourvoyeurs de ressources humaines » qui exploitent sans vergognes les travailleurs étrangers. Les experts proches de l’émir qui le confortent dans un entêtement à ne pas faire l’ouverture démocratique, juridique et économique.
Mais ils vont aussi se nicher dans les ambassades comme celle de la France qui conseille des « individus » pour le moins étranges comme ce « Mathieu » qui assiste les français en difficultés et dont on peut s’interroger sur son rôle exact ? Ses rapports avec l’ambassadeur ? Aide t-il ou profite-t-il de la situation pour demander des sommes énormes pour un travail qui est loin de satisfaire les personnes qui ont eu affaire à lui.
Bien sûr au Qatar il y a quelques secteurs qui fonctionnent comme ceux du gaz, pétrole et ses dérivés et depuis quelques temps le secteur financier. Mais tout le reste est en devenir, loin de la perfection, laissant les « profiteurs » s’installer l’émir prend le risque de voir se développer la corruption qui envahit bon nombre de pays. D’importants projets dérapent, on appauvrit le Qatar mais comme la masse d’argent qui circule est importante pour l’instant on ne le remarque peu. Il est peut être temps de faire le ménage avant que la corruption rampante s’organise en système mafieux.