BLATTER va au QATAR samedi 9 novembre 2013

Sans doute une visite où le président de la FIFA et l’émir du Qatar trouveront le moyen d’ «essayer » de rassurer le monde que la Coupe 2022 ne se fera pas sur un charnier. Mais comme disait un de mes ancêtres « multa cadunt inter calicem supremaque labra ».

 

Il y a loin de la coupe aux lèvres

Dans un long discours adressé Conseil Consultatif du Qatar, le 5 novembre, l’émir Tamim a pointé du doigt les reproches subis par son pays et a demandé de sanctionner ceux qui commettent des négligences, une mauvaise gestion ou qui pratiquent la corruption. Celui qui travaille peut commettre des erreurs, la mauvaise solution serait de ne prendre aucune initiative. Mais en aucun cas il faut encourager celui qui sous estimes les normes internationales de travail et de sécurité, il faut plutôt qu’il rende des comptes.

De son coté l’ambassadeur al Kuwari déclare au Point.fr « Concernant la polémique sur les conditions de travail des ouvriers à Doha c’est d’abord aux entreprises qui les recrutent, aux prestataires à l’étranger ainsi qu’à leurs ambassades de veiller à leurs conditions de travail. Notre gouvernement ne donne pas d’ordres aux entreprises privées. Mais désormais, nous allons accentuer les contrôles. ».

Voilà donc ce que va entendre le président de la FIFA, M. BLATTER. Sa réputation dans cette affaire, le choix du Qatar pour la coupe 2022, est largement mise à mal. Il a donc intérêt à obtenir de l’émir une assurance que les conditions de travail s’améliorent et que les accidents mortels diminuent fortement. Il ne pourra pas se satisfaire de la réponse de l’ambassadeur « al Kuwari » qui dit «  ce n’est pas moi c’est les autres ». Le Qatar s’il veut regagner un peu de crédibilité doit « faire ce qu’il dit dans ses discours ».