Petits meurtres entre amis, le film de Danny Boyle, c’est ce que m’inspirent les articles de Doha News et Gulf Times pour aider l’ambassade de France au Qatar qui parle de la santé de Jean Pierre Marongiu.
Pitoyable
C’est bien la formule qui me vient à l’esprit au moment où j’écris ces quelques lignes. L’attitude de Doha News et de Gulf Times qui emploient la même formule que le ministère des affaires étrangères françaises en rajoutant quelques propos, tout cela pour aider l’ambassade de France au Qatar est parfaitement pitoyable. Les amitiés ne justifient pas de détruire un travail de qualité fait régulièrement par ces deux journaux.
L’attitude de l’ambassade de France au Qatar concernant la santé de M. Marongiu mériterait s’il y avait un vrai avocat dans cette affaire d’aller devant la justice. Comment peut-on prendre le risque de laisser quelqu’un en prison au bout de 31 jours de grève de la faim alors que la justice vient de lui dire qu’il peut quitter la prison ? Au lieu de faire des pieds et des mains pour le sortir de là, l’ambassadeur déclare, alors qu’il n’est pas médecin « Nous avons pu vérifier lors de ses visites que sa santé ne semblait pas en danger ».
Savent-ils que depuis ce matin Jean Pierre Marongiu s’est évanoui par deux reprises ? Oui il est venu debout à la barre du tribunal, seul habillé en prisonnier dans la salle, pour l’humilier un peu plus. Oui c’est un homme fier qui tient debout on ne sait comment.
Mais de quoi l’ambassade de France au Qatar a-t-elle peur ? Quel est cet acharnement à le détruire ? Nous savons parfaitement que ce ne sont pas les Qataris qui ont demandé cela. Alors arrêtez de vous battre contre M. Marongiu et faites votre travail de diplomate pour l’aider. Et espérez très fort qu’il n’arrive rien à M. Marongiu.