La confirmation de sa condamnation à 15 ans de prisons vient d’être connue. Le seul à pouvoir le sortir de l’isolement ou il croupit c’est l’émir…
Qatar de Charybde en Scylla
On pense toujours que le Qatar va inverser cette courbe inexorable qui petit à petit le ronge. Mais non, une fois encore le poète est pris pour cible et la justice confirme sa condamnation à 15 ans. Ce pauvre al-Ajami qui un instant a cru pouvoir exprimer « une pensée différente ». Il était l’ami de la famille régnante qui à pris peur de ce grain de folie dont parle Démocrite « On ne peut être poète sans quelque folie ».
Le seul à pouvoir le sortir de l’isolement ou il croupit c’est l’émir
Il croupit dans un isolement « inacceptable », le poète. Il reste la tache indélébile qui marque un pays qui enferme ceux qui pensent. Il doit se dire il reste encore Tamim, mon ami d’antan.
En vain mon cher al-Ajami, Tamim t’as oublié à ton triste sort. Il faudrait un grand courage pour admettre une pensée autre, une différence. Le Qatar fait des dons, aide à la libération des otages libanais, un instant l’image s’embellit mais il suffit de condamner encore une fois le poète pour que tout cela ne devienne que « poussière du vent » et de retomber de Charybde en Scylla. Mon ami le poète tu es comme Morsi prisonnier dans ton propre pays, certes pour des raisons différentes mais tous les deux vous méritez la « libération ».
Comment poète tu me parles ? Comment, tu y crois encore, mais poète tu es devenu « fou », ton ami Tamim ne se rappelle même plus ton nom !