Elle pose une question écrite au ministre des Français de l’étranger concernant nos concitoyens empêchés de quitter le territoire Qatari et des relations avec le Qatar du fait de la pratique de visa de sortie.
Une femme courageuse et sénatrice questionne le ministre des Français de l’étranger
Voici le deuxième politique qui exprime un intérêt pour nos concitoyens retenus au Qatar, Morello, Belounis, Al Awartany, Marongiu. Le fait de poser une question écrite est important car le gouvernement aura à prendre position. Nous attendons avec impatience le positionnement des affaires étrangères françaises et nous ne manquerons pas d’en tirer les conclusions qui s’imposent pour donner notre point de vue et le faire connaître.
La question de Mme Joëlle Garriaud-Maylam au gouvernement
Par une question écrite (n° 08639, JO Sénat 10/10/2013), j’ai interrogé la ministre des Français de l’étranger sur les moyens déployés par son ministère pour prévenir les risques encourus par les Français travaillant au Qatar du fait du système de “visa de sortie” pratiqué par ce pays et de résoudre les cas problématiques en cours :
Mme Joëlle Garriaud-Maylam interroge Mme la ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères, chargée des Français de l’étranger, sur la situation de plusieurs Français empêchés de quitter le territoire qatari à la suite d’un conflit avec l’entreprise qatarie « sponsorisant » leur activité professionnelle au Qatar.
Elle rappelle qu’un visa de sortie est indispensable pour pouvoir quitter le pays, et que l’obtention de ce visa nécessite l’accord du « sponsor » (employeur ou partenaire local), ce qui peut donner lieu à de graves dérives d’escroquerie et de chantage.
Elle demande de quelle manière la protection consulaire est actuellement exercée par les autorités françaises en faveur des ressortissants français retenus au Qatar et, de manière plus générale, si des négociations ont été engagées avec les autorités qataries afin de trouver des solutions de règlement des conflits commerciaux et professionnels qui soient un peu plus respectueuses des droits de l’homme tels que nous les entendons en France.
Elle suggère également que le réseau diplomatique et consulaire ainsi que la Maison des Français de l’étranger (dont le site Internet ne propose actuellement même pas le Qatar dans sa liste des « portails pays ») puissent assurer une meilleure information des expatriés quant aux risques induits par ce système de « sponsoring » et aux moyens de se prémunir d’éventuelles dérives.
Voici le blog de la sénatrice : Joellegarriaud