Les livreurs de fast-food à Doha se plaignent de leur salaire trop bas mais le plus grave c’est de rouler dans une circulation qui devient impossible. Paris (la photo), New York, Londres, Doha les livreurs en scooters et les motos sont en danger.
La moto ou le scooter un moyen rapide mais mortel
Plusieurs journaux ont fait écho à la montée de colère qui touche les livreurs fast-food qui travaillent à Doha. Si en premier lieu leurs revendications portent sur un salaire trop bas, environ QR 1200 par mois soit 250 € très rapidement la discussion porte sur le péril de livrer à Doha où la circulation devient infernale. A tout instant nous risquons notre vie pour un salaire misérable. Nous n’arrivons plus à payer les factures au quotidien et sommes obligés de partager à plusieurs un appartement car les loyers deviennent exorbitants.
Nous pouvons faire des heures supplémentaires elles sont payées, mais nous avons remarqué que plus nous restons sur la route plus le taux d’accident augmente. La fatigue nerveuse est trop importante car la circulation et dense mais surtout il y a des travaux partout. Et puis de temps en temps il y a des tempêtes de sable et il faut livrer quand même, on a l’impression d’être dans un film de fiction avec tout ce sable virevoltant.
Les employeurs se proposent de mettre des voitures à la place des motos ce qui fait sourire les livreurs car ils pensent qu’ils ne pourront livrer que 30 % des clients. Nous sommes contraints de faire une course contre la mort, les voitures cela ne marchera pas. Pour l’instant dit ce travailleur livreur c’est moi qui gagne mais la mort fini toujours par vous rattraper.
Photo : scooter à Paris