La première loi contre la maltraitance en Arabie saoudite, Mme Marziyeh Afkham nommée la première porte-parole de la diplomatie Iranienne, il y a deux mois une femme ministre au Qatar. Il y a des signes qui ne trompent pas il y a une stimulation de l’évolution des droits de la femme dans le Golfe.
L’exemple du Qatar ou la symphonie inachevée
Il y a deux mois de cela l’émir Tamim nommait Hessa Al Jaber au « Minister of Communication and Information Technology. » Une première importante dans le Golfe car cela crée une stimulation.
Ce que je rapproche à l’émir Tamim c’est d’avoir joué une symphonie mais de ne pas avoir été au bout. C’est par l’exemple que le Qatar peut entrainer l’ensemble du Golfe dans une nouvelle dimension où les droits de la femme évoluent pour la considérer à son juste niveau. La nomination de 3 ou 4 ministres femmes aurait été un message fort. Se priver des lumières de Scheikha Hind Al Thani par exemple montre les limites d’un geste inachevé.
Au lieu de s’enferrer dans des « embrouilles internationales » qui finiront par coûter cher au Qatar, l’émir Tamim devrait être cet aiguillon démocratique qui stimulerait tout le Moyen Orient et l’Afrique du Nord c’est ce que sa mère Scheikha Mozah a impulsé et que sa sœur Al Mayassa fait. Compte tenu de sa modeste population lorsqu’on a des femmes de valeur on ne les catonne pas à des rôles secondaires. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Une stimulation de l’évolution des droits de la femme dans les pays du Golfe
Bien sur ce ne sont que quelques exemples mais la loi qui vient d’être adoptée en Arabie saoudite pour combattre la maltraitance de la femme ne va pas bouleverser d’un jour à l’autre des habitudes ancestrales. Mais cela donne une assise juridique aux femmes saoudiennes pour exister un peu plus dans cette société de mâles.
La nomination de Mme Marziyeh Afkham première porte-parole de la diplomatie Iranienne est décevante par rapport à la nomination d’une ou plusieurs femmes ministres mais c’est un geste dans le bon sens qu’il faut souligner.
L’affaire de Dubaï d’une femme condamnée pour relations extra conjugales mais libérée rapidement montre que quelque chose bouge dans les mentalités.
Et comme le disait le poète Aragon « L’avenir de l’homme, c’est la femme. Elle est la couleur de son âme. »