En Afrique il faut prendre son temps et avoir son coté « sensitif » toujours en éveil. L’élection présidentielle au Mali doit être surveillée comme le lait sur le feu. L’élection terminée, il y aura le jour d’après et il faudra faire « juste » sans se précipiter.
IBK président, Soumaïla Cissé, reconnaît sa défaite.
C’est très rare en Afrique qu’un candidat politique reconnaisse sa défaite mais Soumaïla Cissé candidat au second tour vient de le faire allant jusqu’à féliciter Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Ce geste n’est pas anodin et il vient s’ajouter à d’autres qui au lendemain du premier tour a permis à François Hollande de saluer les Maliens et à Jean – Yves Le Drian de fustiger «les oiseaux de mauvais augure».
Même si, comme le disait un internaute « l’important en ce moment pour les maliens c’est le niveau des pluies (nous sommes en saison des pluies) dont dépend la bonne récolte et surtout l’approvisionnement en électricité de la région » Il faut marquer cette étape vers la démocratisation pour passer à la suivante.
Trois gros chantiers attendent le nouveau président
Le journal Le figaro a trouvé comment souvent la bonne formule « Le processus de stabilisation dépendra dans une large mesure du soutien militaire et économique de la communauté internationale. » Rien n’est acquis, tel le lait sur le feu, la France et la communauté internationale auront à cœur que cette deuxième étape se passe correctement. Le président IBK et son équipe « qui n’ont pas forcement brillé » dans le passé doit être « aidé » militairement, religieusement, économiquement pour conduire les trois chantiers qui sont « la question des Touaregs au nord, la démocratisation de l’État et la réforme de l’armée ».
Nous pourrons en parler prochainement.