Des parents d’élèves en colère suites aux échecs de leurs enfants et un ministre qui leur répond, pas de favoritisme. C’est le journal Doha News qui rapporte l’information. L’échec scolaire n’est pas une donnée réservée au seul Qatar c’est malheureusement le cas dans beaucoup de pays.
Un système de haut niveau scolaire implique des examens sérieux
Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur du Qatar Mohammed Abdul Wahed Ali Al Hammadi a passé un moment difficile hier soir devant une foule des parents qui n’acceptaient les mauvais résultats de leurs enfants rapporte le journal Doha News.
Il y avait 59 410 élèves qui se présentaient aux examens de fin d’année, 52 077 ont réussi ce qui est bien et 7 333 ont échoués soit environ 12 % des candidats. Les parents estiment que la notation a été trop sévère et ils étaient amers. Pourtant si on regarde la moyenne internationale ça reste raisonnable.
L’indiscipline et le manque d’enseignants qualifiés une première explication
Deux affaires me viennent à l’esprit mais sans doute le malaise et plus profond. C’est un mal vivre d’une partie de la jeunesse qui sait que de toute façon le pouvoir en place et la famille leur garantissent un très bon niveau de vie.
L’affaire du prof de chimie Népalais qui se retrouve en prison suite à des accusations de trois ados et qui est libéré quelques jours plus tard et le bazar qui s’est installé au College of the North Atlantic Qatar suite à des difficultés de paiement d’une prime de départ.
A ce propos les anciens salariés profs et administratifs du College qui sont revenus au Canada n’hésitent plus à dire ce qu’ils ont sur le cœur. Très souvent, ils mettent en valeur l’enseignement dispensé mais aussi de nombreux points d’achoppements. Les points essentiels sont la mauvaise gestion par les responsables administratifs et les pressions pour que tous les élèves obtiennent les diplômes. Mais aussi tout un déversement de « menaces » harcèlements et autres, en tout cas une « ambiance délétère » qui ne se prête pas à l’enseignement.
Ce ne sont que quelques cas loin d’être la généralité mais il suffit de peu pour 12 % des élèves échouent, pour cette fois-ci, comme dit le ministre.
Source : Dohanews
Source photo : @Jupiter